lundi 11 janvier 2016

Ce fut Currentzis...

Enfin, juste le Tchaikovsky, avec une violoniste qui s'avère être une jolie jeune femme. Et puis ensuite, à la demande des présents, le troisième concerto de Beethoven avec Gilels et Szell à Salzbourg en 1969:

Et puis tant qu'on y était, on a enchaîné avec la cinquième d'anthologie qui suit dans le disque -- il y a la rigueur presque raide de Szell, et la tradition de suavité (et de virtuosité viennoise), le tout dans une ambiance tendue au couteau. Je connais ce disque par coeur, mais il me scotche à chaque fois.

Dans les deux concertos, les mêmes qualités, malgré l'écart dans le temps: tout le monde joue en même temps, les instruments se répondent (dans le Tchaikosky il y a même un moment où le soliste accompagne, discrètement, un solo d'orchestre) -- mais surtout ils n'imitent personne. L'invention, l'engagement sont juste là. On entend certes la jeunesse de Currentzis et de sa soliste, leur véhémence, leur enthousiasme, mais ce qui les rapproche, etc.

On a toujours du mal à partir à la fin de ces concerts, alors on a joué un peu de ce classique:
Et je dois dire, en toute indépendance, que, dans cette version 24bits et avec ce système, j'ai eu l'impression que je n'avais jamais entendu ce disque que nous connaissons tous par coeur. La richesse harmonique est bien plus grande que dans tous mes souvenirs, et ça sonne comme un piano, en plus de sonner comme du Gould. J'en suis encore tout chose.  

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