jeudi 14 janvier 2016

Et Boulez alors?

Bon, si on passe nos journées à écouter du Bowie à la galerie, on pourrait aussi prêter une oreille à un autre grand musicien disparu, Pierre Boulez. Je ne connais pas grand'chose à sa musique, mais chaque occasion que j'ai eu de l'écouter dans de bonnes conditions -- au concert ou sur un bon disque avec un bon système -- j'ai été intrigué, intéressé, eu l'impression de découvrir quelque chose, que je comprenais mieux au fil des réécoutes. Une écoute impromptue hier soir de Pli selon pli m'a refait le même effet:
Mais, comme le dit Marrec, c'est un peu long quand même, pour fascinant que ça soit. Je vous proposerai donc volontiers d'écouter les Notations, dont j'ai un souvenir ému, et lui aussi apparemment. Evidemment on pourrait écouter Boulez par Boulez:
Mais pourquoi pas autre chose, par exemple Gielen, qui m'avait tellement emballé dans Beethoven?
Et puis après le petit quart d'heure des notations, comment illustrer Boulez chef d'orchestre? Ses Ravel ont excellent presse, mais j'avoue une certaine appréhension devant cette musique qui ne m'est pas familière et m'ennuie plus souvent qu'autre chose. En même temps, ces soirées à la galerie m'ont plus d'une fois donné accès à des musiques dont je n'étais pas familier, et c'est un peu pour ça que je les organise.
Mais si je suivais ma pente naturelle, ce serait sans doute Mahler, et l'insupportable, cataclysmique sixième:
Qu'en pensez-vous? C'est lundi à 20h, on fera comme vous voulez.


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